Deuxième
Maison
mère - rue Sherbrooke 1911-1971
À
notre première maison mère attenante à la
chapelle Notre-Dame de Lourdes, le nombre des recrues
s'accroît assez rapidement, ainsi
que le travail des ateliers de couture. On songe à
construire
une autre maison tout en conservant ce Couvent de la rue
Sainte-Catherine et en partageant ses oeuvres. Dès
1907,
Saint-Sulpice avait
déjà offert un terrain sur la rue Sherbrooke,
près
du Grand Séminaire. Il était bien normal que les
religieuses puissent ainsi se rapprocher du Séminaire.
Le
terrain est donc accepté. On fait alors préparer
des
plans pour un couvent simple et
fonctionnel. Après deux ans de préparation, les
travaux
débutent le 4 avril 1910 pour se terminer en 1911. La
supérieure générale suivait de
près tout ce
qui concernait les travaux de la construction. Elle fait
placer une
statue de saint Joseph sur le
terrain, afin qu'il protège contre tous dangers, et les
travailleurs et la bâtisse elle-même. Elle est si
bien
exaucée qu'aucun accident ne s'est produit, pas plus
que le
moindre vol, bien qu'aucun gardien n'ait été
chargé de la surveillance. Saint Joseph a
assumé seul cette fonction, et s'en est acquitté
merveilleusement.
Dès
septembre
1911, le personnel devant constituer la communauté de
la nouvelle Maison mère est au complet: 29 professes
dont font
partie le généralat et le noviciat avec ses 4
novices et
une
postulante; tandis qu'au Couvent Notre-Dame de Lourdes, 26
professes y
demeurent pour continuer les oeuvres laissées à
la charge
de cette maison.
L'Oeuvre
des
« servants de messe »
En
septembre 1911, elles fondent l'Oeuvre des « servants de
messe
». Pour assurer le service de l'autel à la
nouvelle Maison
mère, d'un commun accord avec les autorités du
Collège de Montréal, la Communauté
décide
qu'elle hébergerait
trois étudiants qui seraient choisis parmi des jeunes
donnant
des signes de vocation à la prêtrise. Ils
bénéficieraient en retour de la pension et de la
réparation de leurs habits. Ces jeunes ont toujours
été l'objet des prières des religieuses
qui leur prouvaient le plus bienveillant intérêt.
Durant
les cinquante ans qu'a duré cette Oeuvre, un bon nombre
de ces
étudiants sont devenus prêtres et ont même
été nommés Evêques. La
Communauté
continue de le faire, comme elle l'a
fait tout au long de leur cheminement vers le sacerdoce. C'est
une joie
toujours renouvelée, lorsque au cours de leur
ministère,
nous avons l'occasion de rencontrer l'un ou l'autre de ces
anciens
étudiants.
Pendant
une période de vingt ans, l'arbre de l'Institut ne
répandra pas d'autres rameaux. Tout arbre a ses phases
de repos.
Les demandes d'ouvrir de nouvelles maisons affluaient bien,
mais les
supérieures ne pouvaient accepter, car on avait
déjà fourni
des religieuses à Oka, à Notre-Dame et au Grand
Séminaire. De plus, à la Maison mère et
au Couvent
Notre-Dame de Lourdes, les ateliers de couture
débordent de
travail: confection de vêtements liturgiques, confection
et
réparation des habits
ecclésiastiques; blanchissage du linge de sacristie de
plusieurs
paroisses ainsi que celui des séminaires de
théologie et
de philosophie; travaux de peinture artistique sur ornements
sacerdotaux, fabrication de de Jésus en cire, broderie
de linge
d'autel, visite des sacristies
pour entretien et réparations de cette même
lingerie ainsi
que des vêtements liturgiques.
Les
travaux exécutés par les Petites Filles de
Saint-Joseph
sont pour la plupart obscurs, humbles, modestes par leur
genre, mais
ils ont aussi un caractère de noblesse ayant
été
accomplis jadis par la Vierge Marie dans la petite Maison de
Nazareth,
auprès de Jésus Souverain Prêtre, et pour
nous,
dans le même but, destinés aux Apôtres de
la sainte
Église.
Une
sollicitude spéciale s'est toujours maintenue pour les
missionnaires et les futurs prêtres démunis de
ressources,
selon le même esprit légué par Mère
Julie et
les premières Mères dont c'était l'un de
leurs
soucis. Des
évêques de l'Ouest canadien ou du Grand Nord
honorent de
temps à autre la Communauté de leurs visites.
Ils disent
le réconfort que leur apportent la sympathie et les
envois en
provenance de la Communauté. Ces rencontres sont un
stimulant
pour celles qui s'efforcent
de procurer quelques secours aux plus pauvres d'entre les
pauvres
Les
« fondations » de l'Institut
A partir
de 1930, la petite communauté prend davantage
d'expansion. La
sève accumulée allait nourrir de nouveaux
rameaux
magnifiques. La Communauté grandement encouragée
par
l'évêque du lieu, répond favorablement
à
quelques
demandes des Clercs de Saint-Viateur pour leur Maison
provinciale
à Outremont en 1930, à l'Ecole normale à
Rigaud en
1931, et à leur Noviciat, également à
Rigaud en
1940 pour remplir la charge de la cuisine et du
réfectoire,
l'entretien de la lingerie et la
réparation des vêtements du personnel de ces
Maisons. Les
Messieurs de Saint-Sulpice réclament aussi en 1930 les
services
des Petites Filles de Saint-Joseph à leur
Séminaire-presbytère d'Oka.
Sur la
côte américaine du Pacifique, il y a le
Séminaire
Saint-Edouard à Kenmore, dans l'état de
Washington,
dirigé par des Sulpiciens. L'évêque de
Seattle,
ancien étudiant du Grand Séminaire de
Montréal,
connaissant bien les Petites Filles de Saint- Joseph,
désirait
vivement recevoir ces religieuses dans son diocèse. Il
s'en
ouvrit au supérieur provincial qui leur propose ce
projet. Elles
hésitent bien un peu. La connaissance de la langue
anglaise
est-elle absolument requise? Ce
n'était pas à la porte; mais comme il s'agit
d'un
séminaire sulpicien pour la formation des futurs
prêtres,
tout à fait dans la ligne de notre vocation, elles
acceptent
généreusement. Le 30 août 1931, six
religieuses se
dirigent vers les côtes du
Pacifique. Elles sont accueillies bien paternellement par le
supérieur du Séminaire. Les Sulpiciens de
Seattle surent
entourer les religieuses si loin de leur Maison mère,
de toutes
sortes de prévenances. Celles-ci se dévouent
avec les
mêmes dispositions
d'humilité et d'effacement qu'à Montréal.
A leur
tour, les Pères Oblats de Marie-Immaculée
viennent
frapper à la porte de la Maison mère en 1932,
pour
l'entretien de leur scolasticat à Richelieu où
il y avait
des futurs prêtres. Les religieuses acceptent cette
oeuvre
qu'elles aiment
beaucoup et les Pères en sont enthousiasmés. En
1938, on
voit aussi quelques religieuses se diriger vers l'Ouest
canadien,
à Saint-Albert en Alberta, où elles vivaient au
milieu
des souvenirs des grands missionnaires oblats,
bâtisseurs des
diocèses de l'Ouest.
En mars
1946, les religieuses fondent un Ouvroir pour les
Missionnaires, afin
de leur continuer des secours plus réguliers et plus
abondants.
Heureuse opportunité de contribution pour certaines
dames ou
jeunes filles, dont quelques-unes y découvrent leur
vocation
d'Auxiliaires du Sacerdoce.
Les
Petites Filles de Saint-Joseph savent déjà que
les
Sulpiciens ont fondé un séminaire à
Fukuoka, au
lointain Orient en 1951. On a discrètement aidé
les
pionniers qui, à tour de rôle, sont revenus
exposer les
besoins de ce
nouveau Séminaire, en s'adressant à l'Ouvroir.
Bientôt germe dans l'esprit du Supérieur de
Fukuoka, le
désir de faire venir les religieuses au Pays du Soleil
Levant.
De longs pourparlers s'engagent entre ce dernier, le
supérieur
provincial et les religieuses.
Qu'aurait décidé Monsieur Mercier ? Au Japon, on
désirait ardemment avoir des religieuses qui, comme
à
Montréal, deviendraient les « mères
» des
futurs prêtres japonais. Les religieuses ont
délibéré et multiplié leurs
prières. A la fin, elles croient que, sans être
un
Institut proprement missionnaire, elles se doivent de
répondre
aux multiples invitations faites auprès des
congrégations
religieuses du Québec, et prêter main-forte aux
vaillants
missionnaires de Fukuoka.
Quatre
religieuses partent donc en 1951 pour Vancouver, puis Seattle;
de
là , elles prennent la haute mer. Il faut admirer le
courage de
ces religieuses pétries de
générosité,
d'abnégation et de dévouement en allant, pour
leur part,
un peu
vers l'inconnu et devant s'astreindre à l'étude
de la
langue nipponne! Les Sulpiciens de Fukuoka les
reçoivent avec
joie. Leur bienveillance totale à l'égard des
soeurs leur
est un encouragement en même temps qu'un stimulant pour
leur
esprit missionnaire. A
l'occasion de la visite canonique de la supérieure
générale, l'érection d'un noviciat pour
les
éventuelles recrues japonaises est proposée avec
insistance par les autorités du Séminaire.
Toutefois,
après mûre réflexion, il est
constaté que la Congrégation n'était pas
prête à assumer cette entreprise, et les
autorités
majeures jugèrent préférable de rappeler
les
soeurs au Canada. Après six ans de dévouement,
elles
laisseront le beau pays du Soleil Levant
en mars 1957, heureuses d'avoir accompli la volonté de
Dieu par
leur effort missionnaire, leur charité profonde et leur
entier
dévouement pour les bons séminaristes japonais.
L'avenir
prouvera que la main de Dieu a dirigé cette
décision.
Leur
retour au Canada permet une nouvelle fondation, celle d'une
mission au
nouveau Grand Séminaire d'Ottawa. L'une des arrivantes
du Japon
est déjà désignée comme
supérieure.
La figure toujours vénérée de Mère
Julie
qui finit ses jours à cet endroit, demeure bien vivante
pour
encourager les religieuses à continuer son oeuvre en
faveur des
futurs prêtres de ce Séminaire auquel s'ajoute un
groupe
de prêtres, étudiant à l'Université
Saint-Paul , qui y
séjournaient.
Centenaire
de
la Congrégation
Le 26
avril 1957 marque le Centenaire de la fondation de la
Congrégation. La Maison mère s'est faite toute
belle pour
cette circonstance unique. Afin de remercier le Seigneur pour
ce
siècle d'existence, des fêtes splendides ont
été
préparées. Que de grâces reçues,
que de
prières offertes pour l'Eglise, la sanctification des
prêtres et des futurs prêtres, que de sacrifices
acceptés afin qu'ils obtiennent les grâces
nécessaires pour les moments plus difficiles!
En cette
vigile du centième anniversaire de la fondation, la
statue
miraculeuse de Notre-Dame de Pitié est accueillie
à la
Maison mère à bras ouverts, celle-là
même au
pied de laquelle, sous la conduite du
vénéré
Père fondateur, les trois premières recrues
prononcèrent leur consécration, et dont
Mère Julie
fut la seule persévérante. Cette
précieuse statue
est la propriété des Soeurs de la
Congrégation de
Notre-Dame; le désir de la
posséder « chez-nous » en ce 26 avril, jour
de la
fête intime du Centenaire de la Communauté, a
été exaucé chaleureusement par cette
aimable
Congrégation. Elle est installée au centre de la
chapelle, près de la balustrade. Une Heure sainte se
fait immédiatement en sa présence pour la
circonstance.
De très belles prières ont été
choisies, de
sorte que cette Heure, inspiratrice de sentiments d'action de
grâces pour les bienfaits reçus au cours du
siècle
dernier s'écoule trop
rapidement au gré de nos désirs, mais laisse
comme un
parfum d'encens qui embaume et l'âme et le coeur.
Succédant
à
cette belle journée, d'autres lendemains nous
apporteront aussi leurs gerbes de pieuse allégresse, de
rayonnante joie et de sainte ivresse. A l'aube du jour radieux
du 26
avril, les soeurs sont invitées à faire monter
vers le
Très-Haut, leurs chants d'action de grâces. Une
première messe est célébrée par
l'aumônier, Monsieur Emile Boucher, p.s.s. La liturgie
du jour
exprime les sentiments parfaitement en harmonie avec la
présente
circonstance :
« Le Seigneur se fit leur guide, assurant leur
sécurité, alléluia.
« Voici le jour que le Seigneur a fait;
« Passons-le dans l'allégresse et dans la joie!
« Vous conserverez le souvenir de ce jour,
alléluia
« Et vous le célébrerez de
génération
en génération;
« C'est une institution perpétuelle...
Alléluia,
alléluia, alléluia! »
Une
seconde messe est célébrée au cours de
l'avant-midi par Monseigneur Conrad Chaumont,
évêque
auxiliaire à Montréal et supérieur
ecclésiastique des communautés religieuses.
Monseigneur
donne un remarquable sermon qui
suscite la joie, l'action de grâces et l'enthousiasme
pour la
gloire de Dieu et l'accomplissement des oeuvres apostoliques.
Au soir
de ce grand jour anniversaire, Son Eminence le Cardinal
Paul-Emile
Léger, archevêque de Montréal, apporte
à la
Communauté l'insigne honneur de sa visite et lui
présente
tout un programme de riche et fructueuse vie spirituelle,
assurant la
sanctification de ses membres et le bien de la sainte Eglise.
Dans une
vive reconnaissance, en ce crépuscule du premier jour
du second
siècle, montent vers le Ciel, les derniers chants de
joyeuse
gratitude pour les grâces et les bienfaits qui ont
marqués
cette fête
merveilleuse.
La
manifestation extérieure du Centenaire de la
Congrégation
a lieu le 11 mai à l'église Notre-Dame. Une
messe
pontificale est célébrée par notre
Cardinal-Archevêque de Montréal. Pour ses «
Petites
Filles », saint Joseph fait
des merveilles, car la cérémonie est toute
splendeur!
L'immense Temple de Notre-Dame est rempli : Prêtres,
séminaristes, religieuses, religieux, parents, amis
honorent de
leur présence la Congrégation centenaire.
Exécuté par la chorale du Grand
Séminaire, le chant sacré est vraiment digne de
la
fête grandiose de ce jour.
Le
sermon de circonstance est prononcé par Son Eminence.
De sa voix
chaude et vibrante, passe toute la flamme de son coeur
d'apôtre;
il parle de la sublime vocation d'« Auxiliaires du
Sacerdoce
», et de l'esprit surnaturel qui doit animer les
religieuses dans
l'exercice de
leurs humbles fonctions de « servantes des prêtres
»,
si elles veulent faire oeuvre utile dans l'Église.
Son
Eminence fait magnifiquement le panégyrique de
Mère
Julie, notre vénérée Fondatrice. Trop
longtemps
ensevelie dans l'austère sillon de l'oubli, Dieu, par
la voix
autorisée de l'auguste Cardinal, exalte et glorifie en
ce jour,
l'humble
et fidèle servante : c'est le triomphe du silencieux
effacement!
Différentes
célébrations
se continuent à la communauté
durant l'octave de cette fête inoubliable; divers
groupes se
succèdent et reçoivent un chaleureux accueil.
Puis les
fêtes prennent fin, mais leur souvenir embaumera
toujours
la pensée de ceux et de celles qui ont vécu ces
jours qui
tiennent à la fois et du ciel et de la terre. Gloire et
louange
au Seigneur pour les siècles éternels!
Voici
quelques pensées de M. Emile Boucher, p.s.s.
aumônier
à la Maison mère, à l'occasion du
Centenaire,
tirées de la revue: Un Institut sulpicien centenaire.
«
L'histoire des cent années d'existence de la
Congrégation
offre un sentiment de profond et continuel dévouement
envers le
prêtre. La Petite Fille de Saint-Joseph n'est pas
seulement une
compétente cuisinière, une utile
lavandière ou une
habile couturière. A ne la considérer que de
cette
façon, on risquerait de la peu connaître, on
ferait montre
de l'ignorance de son histoire ».
«
Toujours dirigées par des aumôniers sulpiciens,
il n'est
pas étonnant que les religieuses vivent de la
spiritualité sulpicienne de l'École
française.
Cette spiritualité vivifie les Constitutions et
illumine les
coutumes séculaires
de la Communauté. Elles connaissent plus que l'on pense
les
grandeurs du prêtre, et les besoins de l'Église
ne les
laissent point indifférentes. Les relations avec le
prêtre, le séminariste, sont marquées de
respect,
de discrétion et d'affectueux
dévouement. Pour elles, le prêtre demeure
toujours un
autre Christ, un autre Lui-même ».
C'est en
feuilletant les pages de notre histoire que l'on peut voir
l'esprit et
l'âme de notre bien-aimée fondatrice, s'offrant
à
Dieu comme une humble et fidèle servante toujours
prête
à accepter les inconvénients de la vie
dès les
origines de l'Institut afin d'assurer la
persévérance de
l'oeuvre. Nos pauvres paroles sont bien loin de pouvoir aider
à
démontrer un peu la merveille que fit Jésus avec
notre
vénérée Mère Julie : « Elle
a
planté, mais Dieu a fait
croître ». « Le Seigneur ne semble vouloir
opérer que sur le néant; plus un instrument se
considère comme néant, plus Dieu le comble de
dons et se
sert de lui pour faire le bien ». (Notes de M. Mercier,
p.s.s.,
co-fondateur)
Ces
pensées profondes résument toute sa vie. Lorsque
nous
songeons à notre Mère Julie, nous ne trouvons
pas assez
de termes pour exprimer combien son oeuvre est merveilleuse,
puisque
depuis 1857, plusieurs communautés au service du
clergé
ont
surgi à l'instar de cette première pierre
vivante
rejetée par les humains, mais choisie parce que
précieuse
devant Dieu.
Constitutions
selon
l'esprit de Vatican II
Dès
le
début de l'année 1968, selon les directives du
Moto
Proprio « Ecclesiae Sanctae », on procède
à
la préparation du chapitre général
spécial
qui aura lieu en 1969. Il consiste dans l'étude
approfondie
d'une
nouvelle rédaction des Constitutions et des
Règles de la
Congrégation. Ces normes doivent être en
conformité
avec l'esprit du décret « Perfectae Caritatis
», et
ramenées à la pureté des sources
évangéliques.
Ces
importantes assises se font en deux sessions avec le concours
et
l'habile direction de Monsieur Jean-Paul Laurence, p.s.s. qui
a
accepté avec bienveillance d'en être le
conseiller
capitulaire. Ces sessions terminées, les nouvelles
Constitutions
et Règles
sont remises à chaque religieuse de la
Communauté, toute
heureuse de recevoir ces documents, vrai code de perfection et
de sage
législation, à base d'esprit
évangélique et
en rapport avec les décrets du Concile Vatican II.